Patrimoine scientifique de l’Université

bet36体育在线 Claude Bernard Lyon 1 recèle un grand nombre de collections exceptionnelles par leur richesse et leur diversité.


Pourquoi conserver le patrimoine scientifique ?

Le terme de patrimoine scientifique et industriel recouvre les collections d’échantillons (os, plantes,tissus), les instruments de laboratoire ou d’observation, les ouvrages anciens et planches d’illustration, mais aussi les objets qui relèvent de la culture populaire des sciences.

La notion de patrimoine est demeurée longtemps étrangère aux sciences et techniques. La science était vue comme une marche en avant perpétuelle, un résultat ou une innovation chassant ceux qui l’avaient précédé. Ce regard a changé : le patrimoine est désormais une valeur essentielle du développement des sciences et de leur place dans la société d’aujourd’hui. L’histoire des sciences et des techniques fait partie intégrante de l’histoire collective.

La transmission du savoir ne se réduit pas à la connaissance du présent. La conservation et la valorisation du patrimoine sont des actes de partage d’un héritage commun : commun aux membres de la communauté scientifique et universitaire, mais également aux citoyens du territoire.

Sauvegarder et transmettre un patrimoine, c’est enquêter sur un passé lointain ou récent pour mieux comprendre l’évolution de la pensée scientifique, enrichir une réflexion sur les innovations techniques et scientifiques en repla?ant les objets dans un contexte, et récolter des informations pour mieux renseigner l’avenir.
 

Sciences naturelles

Première collection de France pour les invertébrés, les collections de géologie comptent plus de 10 millions de fossiles. Avec plus de 4 millions de spécimens, l’herbier est la deuxième collection universitaire au monde après celle d’Harvard, et la collection de zoologie représente un véritable catalogue, en évolution constante, de la biodiversité animale mondiale. Enfin, la collection de minéralogie-cristallographie de l'université rassemble environ 600 espèces parmi 6800 échantillons. Constituée à partir de 1875, elle est le fruit de collectes de terrain à travers le monde. 

Ces collections constituent également une ressource pour la recherche et le support de plusieurs centaines de publications scientifiques par an.



Sciences médicales

Le Musée d’histoire de la médecine et de la pharmacie dévoile l’évolution des approches du corps à la manière des cabinets de curiosité du XVIIIe siècle.

Le Musée des arts dentaires (odontologie) met en évidence l’évolution de la profession, de l’arracheur de dents à nos jours. Il permet de comprendre comment la progression des instruments et techniques dentaires a accompagné, voire précédé, celle des techniques médicales.

Le droguier de la faculté de pharmacie de Lyon regroupe, depuis sa création au XVIIIème siècle, des centaines d'échantillons provenant du monde entier. On y retrouve aussi bien matières naturelles conservées dans des bocaux en verre que des produits séchés. Racines, feuilles ou encore matières minérales figuraient ainsi parmi les produits utilisés auparavant en médecine. 


Fonds anciens

Le terme “fonds anciens” désigne les ouvrages antérieurs à 1920 des Bibliothèques universitaires de Sciences et de Santé. Ces collections proviennent des acquisitions faites au cours du 19ème siècle, enrichies par des dons de familles et médecins lyonnais, par des transferts de collections notamment en provenance de la Bibliothèque du Lycée impérial de Tournon (ancien Collège des Oratoriens) et d’une partie des ouvrages du Grand Séminaire et de l’Archevêché.


Instruments

Véritable reflets de la pensée scientifique et de son évolution au cours du temps, les instruments de laboratoire et d’observation sont régulièrement remis en service à l’occasion de démonstrations ou de grands événements. Le “quart de cercle mural” de Lalande, construit à Londres en 1742, est ainsi visible à l’occasion des portes ouvertes de l’Observatoire.

Les collections d’instruments anciens regroupent des appareils de physique et de physiologie datant du XIXe siècle. Ces instruments ont rapproché les physiciens des physiologistes ou des biologistes. Au nombre des pièces présentes figurent notamment des cylindres enregistreurs, des myographes, des pneumographes, des cardiographes,... 

Toutes ces collections sont le fruit de recherches datant de plus de deux siècles. Nous vous invitons à découvrir leur histoire.